20 juillet 2012


Après une multitude de péripéties au pub sorti tout droit de nulle part je suis partie en stop direction Gayndah chez mon cher et tendre Col… De là j’ai enchaîné les jobs, packing de mandarines parmi les Coréens, picking de citrons trop vert, soirée disco au pub ! Ah oui j’ai entre temps déménagée chez Jimmy le pote de Col, dans sa grande maison avec sa grande télé pleine de films le problème avec Jimmy c’est qu’il s’endort toujours dès qu’il s’assied dans le canapé, bon ça c’est pas vraiment le problème, le truc c’est qu’il ronfle ! J’ai aimé Gayndah son ambiance backpacker, les soirées au camping et puis j’ai connu tous les jeunes en travaillant au pub et tous les anciens en traînant avec Jimmy et Col, j’étais un peu IN quoi !

Great, great ocean road



Heureusement que ce n’était pas moi qui conduisait le bus parce qu’on aurait fait la Great Ocean Road en une semaine minimum… Oui, oui je me serai vraiment arrêté tous les 300 mètres pour prendre une photo ! Petit groupe de onze, accents du monde entier dans le bus magique défilant sur les routes de l’océan traversant les villages de surfer, montant les collines, explorant les rainforest et gravissant les montagnes… l’aventure comme on les aime. Ah et puis je ne vous ai pas dit mais on a rencontré tout pleins d’animaux, des perroquets, koalas et kangourous qu’on a cuisiné au barbec’ le soir venu !! C’était délicieux même pour vous dire…















SI SYDNEY HEY


60 photos du Harbour Bridge et de l’opéra pour vous dire un peu comme c’est chouette… Vous vous demandez peut être si elles sont différentes, pas vraiment mais je tenais vraiment à immortaliser ça, tient, et puis pour tout vous dire mes cheveux étaient assez sympa ce jour là !!! Pas assez de temps à Sydney, pas le temps de faire un tour à Bondi acheter une glace, marcher les 10 kil de Manly, faire du bateau… Tant pis, je reviendrai !













L’une de ces places ou l’on aimerai bien poser son sac à dos, ouvrir un café, acheter un chien, devenir une artiste, devenir une surfeuse, avoir une méduse dans un aquarium, avoir des longues robes et des tongs, devenir hippie, aimer les gens, aimer la vie, manger des fish and chips au bord de l’océan, admirer les coucher de soleil, faire du vélo, trouver un mari… Oui mais bon y’a maman qui m’attends à la maison alors j’ai dû partir !

C’était le rêve australien, c’était mon rêve australien ! C’est ce maudit Lonely Planet avec sa stupide photo magnifique qui l’avait classé dans les « immanquable », moi comme une bonne petite étudiante de tourisme, je les ai écouté et là… 2 jours de pluie non-stop… NON mais deux jours de pluie dans un bateau, avec 30 autres personnes sentant le chien mouillé, je peux vous dire qu’on ne s’est pas serrer dans les bras pour se dire au revoir quand on a quitté le port !

C’est drôle mais à chaque fois que je vais dans une rainforest littérament traduit par foret de pluie et bien il pleut et le plus drôle c’est que j’y vais toujours avec des Australiens et qu’ils trouvent toujours ça « génial » et très « authentique » des clous ouai !!! Bon alors cet Australien je l’avais rencontré à Bowenville quand je travaillais au pub, il était journaliste à Dalby et allais déménager à Mackay, il avait étudié le français, il était sympa… Mackay, 1000 kil pas de problème, je débarque… Ah bon tu pensais pas que j’allais venir ??? Oups.

Je n’aurai jamais, jamais pensée rester aussi longtemps à Bowenville, c’est vrai je me souviens de mon premier jour au pub ou je me suis Manon, remballe et fuis, bon le premier village étant a 30 km et n’ayant pas de voiture je me suis fait une raison… Puis j’ai appris à aimer Bowenville pour finalement pleurer toutes les larmes de mon corps quand j’en suis parti… Alors quand Jock m’a appelé pour me dire qu’il me trouverai un travail dans le coin et que je pouvais revenir chez lui, j’ai sans hésitee refais mes bagages ! Voilà comment j’en suis arrivée à travailler dans un festival de 12 000 personnes et dans le 3 eme plus grand abattoir d’Australie… Le plus drôle dans cette histoire c`est qu’étant plus jeune je n’ai jamais pu faire de dissection à l’école car ça sentait la mort et que finalement pour l’argent j’ai été prête pendant un mois à me lever à 5 heures du matin pour pacquer mes morceaux de viandes… La morale de cette histoire étant que peut être nous devrions être payé pour aller à l’école, non ?! NON… Bon d’accord !